Vous prendrez bien un Rinquinquin ?
Lassé du Mojito ? Blasé de la mousse ? Indifférent au gin Tonic ou au whisky coca ? Pas de panique : l’Orangerie va vous réconcilier avec l’apéritif en vous faisant découvrir des saveurs inconnues. Dans ce bistrot situé au 4, rue du Jardin des Plantes, dans le 1er arrondissement de Lyon, on trinque au Rinquinquin, on sirote du Vermouth et on déguste des planches de charcuteries et fromages devant un verre de Suze, d’Absinthe ou de Farigoule. Inédit dans l’agglomération rhodanienne, ce concept revival a été mis au point, il y a moins d’un an, par trois trentenaires sans la moindre expérience de la licence IV. Venus du monde de la presse, de l’architecture et de la publicité, les trois amis ont tout quitté pour se retrouver derrière le comptoir où, chaque soir, ils ajustent désormais d’improbables spiritueux.
« Nous avions la conviction que les boissons françaises d’avant-guerre pouvaient être retravaillées sous forme de cocktail, mais nous ne nous attendions pas à ce que les jeunes générations se convertissent aussi facilement à ces apéritifs d’autrefois. Notre clientèle a été immédiatement séduite par l’originalité et l’authenticité des boissons élaborées à partir d’alcools produits par de vieilles maisons enracinées dans leur terroir », explique Emeric, l’un des associés.
Devenue en sept mois une étape obligatoire des soirées lyonnaises, l’Orangerie propose une carte composée de plusieurs apéritifs déjà incontournables : l’Orangette de Jeannette (cointreau, orange colombo, soda), le R Tonic (Rinquinquin, extrême d’absente tonic), Vermouth Héritage (Routin Dry, framboise, tonic), Farigoulade (Farigoule Tonic) ou Vermoulade (Routin rouge, mandarine, citron, soda). Devant ce succès, Emeric, Sébastien et Louis envisagent à présent d’ouvrir un second établissement. Le cocktail vintage n’a sans doute pas fini d’étonner et de séduire les lyonnais.