Bordeaux, Paris et Lyon sur le podium des plus fortes hausses des prix de l’immobilier
Selon le bilan annuel de la FNAIM, le marché immobilier hexagonal a affiché une belle santé en 2017. Avec 986 000 ventes de maisons et appartements existants (+ 16,7% par rapport à 2016) le volume des transactions a retrouvé le niveau qui était le sien à la veille de la crise des subprimes, il y a dix ans. A noter qu’entre 2015 et 2017 les ventes ont bondi de 300 000 unités supplémentaires, soit une progression de 42 %.
Si toutes les régions ont profité de cette dynamique, Paris et neuf départements (Hauts-de-Seine, Yvelines, Val-de-Marne, Alpes-Maritimes, Bouches-du- Rhône, Gironde, Rhône, Var et Nord) figurent parmi les territoires les plus actifs. A eux seuls, ils ont concentré 41,4 % du montant total des ventes réalisées l’an dernier. La nette reprise de l’activité immobilière s’est logiquement traduite par une hausse des prix au m², en hausse de 4,2 % entre 2016 et 2017 (+ 1,5 % par rapport à 2015).
Selon l’étude de la FNAIM, le prix moyen de vente au m² s’établit désormais à 2 550 euros en France métropolitaine. Autre enseignement : la progression du prix des appartements (+ 4,9 % pour une moyenne de 3 385 euros / m²) a été l’an dernier supérieure à celle des maisons individuelles (+ 3,7 % pour une moyenne de 2 143 euros / m²). Une tendance qui s’est inversée par rapport à 2016. Une analyse géographique de l’évolution des prix montre que l’Ile-de-France arrive en pole position des régions ayant connu les plus fortes hausses (+ 5 % pour une moyenne de 4 276 euros / m²). En province, l’augmentation des prix est un peu moins spectaculaire (+ 3,9 % pour une moyenne de 2 188 euros / m²). Au niveau des capitales régionales, Bordeaux est la ville où les prix ont le plus augmenté (+ 7,7 %). La métropole girondine se classe devant Paris (+ 6,5 %), Lyon (+ 5,3 %), Nantes (+ 4,3 %), Toulouse (+ 3,9 %), Lille (+ 3,8 %), Rouen (+ 3,3 %), Rennes (+ 3 %), Strasbourg (+ 2 %), Marseille (+1,5 %) et Ajaccio (+1,2%). A Orléans, les prix n’ont pas évolué (+ 0,1 %) tandis qu’à Dijon, ils sont en recul de 1%. A noter que pour 2018, la FNAIM prévoit que la dynamique des ventes devrait se poursuivre, même si la hausse des prix s’annonce plus modérée. Elle devrait s’établir autour de + 2 %…