Plongée au coeur de la propriété immobilière lyonnaise
« Que vaut Lyon ? » C’est à cette question que répond le récent ouvrage de l’économiste Patrice de Moncan publié pour la FNAIM aux éditions du Mécène. Cette passionnante plongée au cœur de l’immobilier lyonnais propose à la fois une histoire inédite de la propriété immobilière dans la capitale rhodanienne et une analyse très fine des tendances actuelles du marché. Cerise sur le gâteau, l’ouvrage est abondamment illustré de magnifiques photos traduisant la richesse et la variété du parc immobilier et des bâtiments patrimoniaux de la seconde ville de France.
De la création par les Romains de Lugdunum à la création de la Métropole du Grand Lyon, la cité construite sur la colline de Fourvière n’a cessé de se développer et de s’embellir au fil des siècles. Aujourd’hui, Lyon intra-muros compte 506.615 habitants répartis sur 4787 hectares et le dynamisme économique de la ville en fait l’un des territoires les plus attractifs de l’Hexagone. En moins de quinze ans, le nombre des logements y a progressé de 15%, alors que la vacance immobilière diminuait de 7,2%.
Patrice de Moncan montre que les appartements représentent plus de 95% du parc immobilier lyonnais (290.783 logements répartis en 30.072 immeubles) et que la proportion de propriétaires s’élève à 33,6%. En 2017, souligne l’auteur, 54,9% des immeubles lyonnais étaient détenus en copropriété. Le reste des biens immobiliers étant détenus par des particuliers (21,7%) des SCI (3,8%), des entreprises privées (4,5%) le secteur HLM (2,2%) la municipalité (8,9%), les investisseurs institutionnels (0,8%) les Eglises (0,5%) …
A noter que le parc immobilier lyonnais est plutôt récent. Seulement 32,2% des résidences principales ont été construites avant la seconde guerre mondiale, alors que 21,6% des logements ont vu le jour entre 1991 et 2009, une dynamique qui s’est vraisemblablement amplifiée ces dernières années avec l’émergence de nouveaux quartiers sur d’anciennes friches industrielles .
L’ouvrage de Patrice de Moncan propose également une radioscopie du marché immobilier dans chacun des neuf arrondissements de la ville. On apprend notamment que le 3ème arrondissement est celui qui concentre le plus grand nombre de logements et qui affiche la plus forte valeur immobilière. Autre chiffre significatif : la valeur de l’ensemble du patrimoine immobilier lyonnais est estimée à environ 66,6 milliards d’euros.